Le Département de la Santé des Forêts (DSF) suit l’évolution et l’impact des ravageurs des forêts et identifie d’éventuels problèmes émergents. Il existe depuis 1989 au sein du Ministère de l’Agriculture. C'est un formidable outil de surveillance permanente et exhaustive des forêts du territoire.

Une organisation simple, légère et efficace 

  • 1 échelon national à Paris assurant la direction, l’organisation de la stratégie de recueil de l’information « sylvosanitaire », la communication, la gestion et l’exploitation des bases de données.
  • 5 pôles régionaux, composés de 2 techniciens formant leur équipe de correspondants et les appuyant dans leurs missions. Ils sont chargés de la communication et de l’organisation locale, du suivi de l’alimentation des bases de données.
  • 6 experts intervenant en appui des pôles lorsque leurs compétences sont nécessaires : pathologie, entomologie, dépérissement, luttes, télédétection spatiale. Ils sont en lien permanent avec la recherche forestière.
  • 220 correspondants observateurs répartis sur tout le territoire. Forestiers sur le terrain, les « C.O.», des CNPF, de l’ONF et des DDT complètent leurs missions courantes par un coup d’œil permanent sur la santé des forêts.
Correspodant Observateur DSF

Une mission de diagnostic sanitaire et
de conseil de gestion

  • Conseil : après diagnostic, avec l’appui pôle si nécessaire, voire des analyses en laboratoire, les CO proposent des pistes de sylviculture pour réagir à un événement sanitaire. Les CO sont à la disposition des propriétaires et des professionnels de la forêt.
  • Veille permanente : ce sont les sentinelles de la forêt. Leurs « Fiches » (diagnostic et localisation de problème sanitaire) permettent de déceler, de suivre, de cartographier et d’archiver les événements qui impactent les forêts à l’instant « T ».
  • Suivi systématique : la France et l’Europe sont quadrillées par maille de 16x16km. Chaque intersection couverte de forêt fait l’objet d’un suivi annuel. Le CO suit l’évolution sanitaire, notamment basée sur l’état des feuillages, qui traduit directement la vitalité des arbres.
  • Suivi particulier : les problématiques particulières (scolytes des résineux, chalarose du frêne, pathogènes des peupliers, etc.) sont suivies sur des placettes complémentaires mesurées en détail chaque année. Les organismes envahissants ou qui risquent de l’être font évidemment l’objet de toutes les attentions. 
Bombix du Chêne 2